Comprendre le racisme systémique

Le profilage racial, le délit de faciès ou le racisme systémique, où se retrouve-t-on dans ce jargon de militants pour les droits civiques? Notre journaliste Alexandra Guellil a interviewé le cofondateur et porte-parole du mouvement citoyen Montréal-Nord Républick, l’ancien policier Will Prosper.

Will Prosper.© PHOTO : ALEXANDRA GUELLIL

Avec les événements à Montréal-Nord où ont été abattu Fredy Villanueva et plus récemment Jean-Pierre Bony lors d’interventions policières, ce mouvement a été créé en 2008. « Tant qu’il y aura de l’insécurité économique, il y aura de l’insécurité sociale », indique Will Prosper. Il y a malheureusement de la stigmatisation des communautés noires à Montréal. Ces citoyens qui sont victimes de traitements différentiels à cause d’une couleur de peau représentent un profilage discriminatoire négatif.

Le racisme systémique c’est aussi « quand plusieurs paliers institutionnels font en sorte que des personnes racisées, appelées aussi « minorités visibles », n’ont pas accès à certains emplois, logements ou ont un traitement différentiel », souligne-t-il.

Il est complexe de définir s’il s’agit d’un problème d’ouverture, car lors du tremblement de terre en Haïti il y avait eu une énorme générosité et une vague de solidarité envers ce peuple.

Au Québec, la question identitaire est très importante. «Je crois qu’au niveau politique, nous suivons plutôt une doctrine assimilationniste », admet-il.

Découvrez l’article intégral dans l’édition du 1er août 2016, disponible auprès de votre camelot préféré(e).