L’anti-gaspillage pour tous

J’ai connu L’Itinéraire bien avant de devenir camelot. Au début, je pensais qu’on nous livrait la revue, ou qu’on la récupérait quelque part puis, à vous de vous débrouiller.

Mais loin d’être ça, L’Itinéraire c’est un magazine de haute qualité, soutenu par un organisme dynamique qui s’enracine dans la communauté jusqu’à la communion. Grosso modo, L’Itinéraire est une ruche d’actions, de soutien et d’initiatives, mais contentons-nous aujourd’hui de parler du volet alimentation. L’Itinéraire offre un soutien alimentaire aux camelots sous plusieurs formes, dans le but que les camelots deviennent plus responsables et autonomes.

Pour ce faire, il faut mettre l’accent sur trois actions importantes: la conscientisation au gaspillage alimentaire —les camelots sont autant des citoyens responsables de leurs actes— ils peuvent ainsi contribuer à cet élan anti-gaspillage grâce à une diminution de consommation, et utiliser la collecte de denrées offertes par l’organisme à travers un partenariat avec d’autres organismes qui agissent sur la problématique de l’alimentation, comme Moisson Montréal.

Les camelots pourraient aussi mettre en place une cuisine collective à L’Itinéraire ou ils seraient invités à préparer des mets, notamment avec des ingrédients invendus ou soustraits au gaspillage.

On pourrait aussi penser à mettre sur pied un jardin communautaire qui serait rattaché à L’Itinéraire. En cela, on peut s’inspirer de l’expérience de la Maison ronde, programme autochtone de L’Itinéraire. L’Itinéraire pourrait aussi offrir des ateliers de jardinage et d’apprentissage du métier de jardinier. Cela serait un tremplin pour que chaque camelot ait un jour son carré de terre à cultiver!

Vous venez de lire un extrait de l’édition du 1er juillet 2023. Pour lire le texte intégral, procurez-vous le numéro de L’Itinéraire auprès de votre camelot ou abonnez-vous au magazine numérique.