Quelques heures avant l’écriture de ces lignes m’a été posée une question inspirante : « Ton niveau de bonheur sur 10, en cette journée lumineuse et froide ? » J’y ai répondu le chiffre le plus proche de ma réalité…

Entrons donc dans l’hiver calendaire avec une pause-bonheur ; but universel et fondamental de l’être humain et raison d’être de la folie quotidienne de huit milliards d’individus.

L’universalité de cet ultime but ne date pas d’hier. Elle a même été entérinée lors de la 118e assemblée plénière de l’Organisation des Nations unies (ONU) il y a déjà 13 ans. Les protagonistes y avaient réitéré l’invitation aux États membres d’« élaborer de nouvelles mesures qui tiennent mieux compte de l’importance de la recherche du bonheur et du bien-être pour le développement afin d’orienter leurs politiques nationales ». Des mots lourds de sens, tracés sur un simple recto 8,5 par 11 po.

Mais si le bonheur national brut (BNB) a été déclaré plus important que le produit national brut par le roi du Bhoutan en 1972, et qu’il est devenu un pilier des politiques publiques, assurant ainsi que les actions du gouvernement ne contreviennent pas au bonheur du peuple, il n’y a guère que dans ce petit pays himalayen que les politiques publiques prennent en compte des indices du niveau de bonheur de leur population.

Chaque année, l’ONU classe les pays par niveau de bonheur. Le Canada occupait la première place en 2013, et la 34e place sur 147 en janvier 2025 pour l’année 2024. En attendant de connaître sa position pour cette année passée, on peut s’attarder au contenu du Rapport mondial du bonheur 2025 : « sharing meals with others », « living with others » ou encore « supporting » et « trusting others ». Ce sont autant de points de connexion humaine et de comportements collectifs qui influencent le niveau de bonheur de tout un chacun.

Vous venez de lire un article de l’édition du 15 décembre 2025.
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