Monétisation de la nature

La gestion actuelle de l’eau cause plusieurs incertitudes. Il y a une accentuation de la tendance vers la marchandisation de l’eau et de la privatisation des services publics, estime Riccardo Petrella, professeur émérite de l’Université catholique de Louvain qui préside l’Institut européen de recherches sur la politique de l’eau. Il a notamment été l’initiateur et promoteur de l’initiative internationale « déclarons illégale la pauvreté ».

« On assiste globalement à une financiarisation de la vie et une monétisation intégrale de la nature, souligne-t-il. L’eau est un droit humain et un bien commun public et mondial ».

Riccardo Petrella, Professeur émérite de l’Université catholique de Louvain. © ECOSOCIÉTÉ

Les conséquences de la marchandisation et de la privatisation des ressources sont que « les citoyens ont accepté ce principe antihumain, anti-solidarité et antisocial », poursuit-il.

Selon le politologue et économiste, « il est fondamental que l’on passe d’une vision prédatrice à une vision pacifiste de la vie, avec un principe de régénération de la vie concrétisée par les énergies renouvelables qui servent à réduire notre empreinte écologique ».

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