Depuis un mois, nos camelots ont recommencé à brandir le magazine dans les rues de Montréal. Après un intervalle numérique, nous sommes fiers de vous présenter à nouveau une édition imprimée de L’Itinéraire. Bien que prudemment optimistes, les camelots comme toute l’équipe de L’Itinéraire se réjouissent de cette reprise. Et, malgré qu’elles soient un peu timides, les ventes dans la rue sont au rendez-vous.

Souhaitons que nous puissions continuer sur cette envolée. Gardons l’espoir que tout va finir par bien aller. Et merci de continuer de nous appuyer financièrement et moralement !

Depuis notre dernier numéro, il s’en est passé des choses ! Confine, déconfine, reconfine partiellement, ouvre des écoles, ferme des classes, O.K. pour des réunions de 50 personnes, avis contre les partys de famille… c’est à en perdre son latin.

Puis, le système de gradation colorée de la situation covidienne a été mis en place. Nous sommes passés (dans la grande région de Montréal) du jaune à l’orange, et, au moment d’écrire ces lignes, on se dirigeait direct vers le rouge. Qui sait où nous en serons quand vous lirez ceci ?

Toutes sortes de théories

Face à ces informations qui changent de semaine en semaine, face à un virus dont on n’a pas fini de découvrir les secrets, et face aux décisions prises en fonction des données qui se dévoilent petit à petit, la porte est ouverte à des gens qui exigent des certitudes. Leurs certitudes. Et on en a entendu des vertes et des pas mûres.

Phénomène aussi surréaliste que inquiétant, les QAnon, ces complotistes qui avancent des théories plus farfelues les unes que les autres, ont gagné du terrain au Canada. Nous abordons le sujet dans ce numéro et cherchons à comprendre pourquoi les gens y adhèrent.

À la une

Personnalité bien connue qui s’est révélée en début de pandémie, le Dr Horacio Arruda navigue dans la mer houleuse de l’opinion publique. Véritable rock star pour certains, décrié par d’autres, le bon docteur garde le cap et poursuit son travail face à l’ennemi invisible. En réponse à notre demande d’entrevue, il a insisté pour se rendre dans nos locaux afin de rencontrer notre camelot Yvon Massicotte. L’article qui en découle nous fait découvrir l’homme derrière le directeur national de la santé publique et les hauts et les bas de son travail. Une lecture fort intéressante.

Merci Milton !

Toute l’équipe a un pincement au cœur : notre collègue, notre ami, Milton Fernandes quitte L’Itinéraire pour aller vers de nouveaux défis. Notre infographe, responsable de la création visuelle a laissé une empreinte indélébile dans le magazine qu’il a transformé et dynamisé. Nous allons tous nous ennuyer de son immense créativité, de son talent et de ses jeux de mots tirés par les cheveux Bon vent Milton et merci pour tout !