Jeunes fugueurs : L’appel de la rue

En février 2016, une vague de fugues au Centre jeunesse de Laval faisait la une de tous les médias de la province, dévoilant la pointe de l’iceberg d’une réalité méconnue. Chaque année, ces établissements sont le point de départ de plus de 6000 fugues. Mais, une fois la porte claquée, quelles promesses offre la rue à ces jeunes en quête de libertéu2009?

La fugue en soi n’est pas un problème. C’est plutôt une échappatoire à un problème préexistant, comme un problème de communication, d’abus ou d’intimidation.

Pina Arcamone, directrice générale du Réseau Enfants-Retour

Où es-tu mon fils?

Les fugues ont un impact non seulement sur les jeunes qui la vivent, mais également sur leur entourage. L’inquiétude et la peur de la récidive rongent constamment les familles de ces adolescents téméraires. Témoignage d’une mère qui a vécu le pire.

Jeudi soir, 21 h. Le téléphone sonne et affiche un numéro inconnu. Karine sent son cœur s’accélérer dans sa poitrine. Elle décroche. «Madame Leblanc, je vous appelle du Centre jeunesse. Nicolas a encore fugué.»

Un dossier passionnant et bien fouillé que vous pourrez lire au complet dans notre édition du 15 décembre 2016, disponible auprès de votre camelot préféré(e).