Iriez-vous jusqu’à faire livrer de la bouffe même si le restaurant est situé en bas de votre escalier ou à côté de votre domicile? Ce genre de situations inusitées arrive occasionnellement à des livreurs qui travaillent à leur compte pour Uber Eats, DoorDash ou SkipTheDishes. L’Itinéraire a rencontré trois livreurs de bouffe en transports actifs qui enchaînent les anecdotes à un rythme déconcertant. Portrait d’un métier beaucoup plus sophistiqué qu’on ne pourrait le croire.

Livreur à roulettes

Guillaume Brault-Miron a commencé à livrer en vélo pour Uber Eats en 2018. « C’est mon amour du vélo qui m’a fait voir du monde se promener à vélo avec un sac de livraison dans le dos », explique celui qui livre maintenant avec une planche à roulette électrique pas piquée des vers tellement elle est équipée de gadgets.

Muni d’un sac à dos de livraison, d’un casque et même de souliers adaptés à sa planche, Guillaume travaille en général sur les heures du dîner et du souper. Il dit livrer entre 10 et 20 commandes en moyenne par jour.

« Tu pèses go sur l’application pour chauffeurs d’Uber, tu es en ligne et tu reçois des courses, tu pèses sur passer hors-ligne et tu peux faire ce que tu veux, c’est la liberté totale », confie le livreur à roulettes.

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