Dany Turcotte revient sur sa dernière expérience à Camelot d’un jour, dans une chronique intitulée « Péter sa bulle » publiée dans La Presse.

Dans son texte paru le 30 novembre, l’animateur et auteur évoque sa touchante rencontre avec Patrick Plamodon (à gauche sur la photo), camelot à L’Itinéraire.

Mon camelot et moi étions affectés à l’édicule de la station Pie-IX. En route, Patrick aperçoit une personne inanimée sur le sol du métro. L’humain est visiblement K.-O., anesthésié par la fatigue, mais surtout par de puissants produits illicites. Ces vendeurs de mort, qu’on devrait montrer du doigt comme grands responsables de cette crise sociale mondiale, sont assurément ceux qui offrent le plus horrible service après-vente au monde. Ils tuent leurs clients à petites, moyennes et grandes doses. Patrick s’approche de l’homme pour s’assurer que de l’air s’échappe encore de ce corps inerte dont tout le monde se fout. Un moment de solidarité qui, j’avoue, m’a coupé le souffle.

Dany Turcotte souligne également la pertinence du magazine L’Itinéraire, de son filet social, mais aussi de la dure réalité à laquelle les camelots sont confronté·e·s chaque jour. Celle de l’indifférence et du repli sur soi. Il en profite pour faire appel à plus d’empathie et de solidarité.

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