Les 1er, 2 et 3 août, la camelot Manon Lagarde et l’aide-cuisinier au café de L’Itinéraire, Mario Reyes, ont participé à un marathon de créations collectives à partir de meubles en partance pour l’écocentre. L’Itinéraire vous raconte leur expérience et tout l’engouement suscité par cette deuxième édition du marché des chimères.

Manon et Mario

La directrice artistique Claire Renaud a de la suite dans les idées. En 2024, elle développe, avec sa compagnie Les précieuses fissures, un projet de médiation culturelle pour sensibiliser les Montréalais au surcyclage, un concept qui consiste à créer des choses nouvelles à partir d’objets mis au rebut.

Sensible aux quantités d’éléments de décor jetés lorsqu’un spectacle prend fin, cette scénographe de formation s’est initiée à l’écoconception avec l’organisme Écoscéno dans le but de réutiliser les matériaux et d’utiliser le plus possible des méthodes de fabrication écoresponsables.

« Rapidement, j’ai vu que ça pouvait toucher beaucoup plus de monde [ que le milieu de la culture ]. J’ai eu envie de m’investir autrement, dans la diffusion des connaissances auprès des citoyens », explique-t-elle. Elle met sur pied Le marché des chimères en remportant l’appel de projets Montréal culturelle, verte et résiliente. « Je suis accessoiriste de formation, je passe par l’objet pour m’exprimer. »

Mario et les chimières

Inventer un meuble

Au total, 24 personnes se sont réunies le temps d’une fin de semaine, à LESPACEMAKER dans le quartier Centre-Sud. En équipe de deux ou trois, ils ont imaginé et conçu un meuble à partir de plusieurs autres. Cette création, joliment appelée chimère, est destinée à embellir un organisme local.

« Les chimères, pour moi, ce sont des œuvres d’art, déclare Claire Renaud. Coller deux meubles pour en faire un, c’est un travail créatif. On est obligé d’inventer un meuble qui n’existe pas. »

 

 

 

Vous venez de lire un article de l’édition du 15 août 2025.Camelot d'un jour 2025 le 23 septembre