Éditorial du 15 mars 2019
Vous direz que je suis biaisée, mais je trouve que l’édition que vous tenez entre les mains regorge de contenu particulièrement intéressant. Des jeux vidéo et l’Histoire à la réalité de la déficience intellectuelle, en passant par notre rapport aux bidules numériques, il y a de bonnes chances que vous trouverez dans nos pages chaussure à votre pied.
Et c’est sans oublier les textes et opinions de nos camelots, qui nous proposent très souvent des petites perles de sagesse. Je pense notamment à nos pages Dans la tête des camelots, toujours agréables à lire.
Le dossier qui aborde les aspects historiques de jeux vidéo nous démontre leurs côtés positifs. Si certains voient cette forme de divertissement comme un outil d’abrutissement, ce qui peut parfois être le cas, les jeux vidéo peuvent avoir des vertus éducatives.
En effet, l’implication d’historiens pour guider les concepteurs dans la réalisation des jeux ouvre une fenêtre sur des époques lointaines en illustrant les costumes, infrastructures, vie quotidienne et coutumes de différentes périodes de l’Histoire.
Les gamers curieux peuvent toujours pousser leurs recherches pour en apprendre plus long sur l’Égypte ancienne ou la Révolution française. Ce faisant ils découvriront la vie d’antan, tout comme les anachronismes dans les jeux où les concepteurs prennent certaines libertés.
Tous les bidules électroniques et les réseaux sociaux sont de puissantes « armes de distraction massive », comme les qualifie si adéquatement le chroniqueur radio, Stéphane Garneau, spécialiste de la culture numérique. En page 10, notre journaliste-accompagnateur, Laurent Soumis s’est entretenu avec l’auteur de Survivre au XXIe siècle – Rester humain à l’heure du numériquem qui apporte, une belle réflexion sur notre rapport avec ces appareils qui accaparent nos vies.
Je me suis reconnue dans cet article. Car ça devient un réel tour de force de ne pas se laisser distraire par mon iPhone avec ses incessantes notifications dont, pour la plupart, je pourrais très bien me passer. Ce pourrait-il que je souffre du syndrome du FOMO ? (Fear of missing out ou peur de rater quelque chose) J’ai suivi le conseil de Stéphane Garneau, que j’applique – neuf fois sur dix – soit de mettre mon téléphone dans une autre pièce quand j’arrive à la maison.
Acceptation des différences
Dans un tout autre registre, l’entrevue que notre camelot-rédactrice Isabelle Raymond a menée auprès des comédiens Vincent-Guillaume Otis et Gabrielle Marion-Rivard propose une réflexion sur la place que fait notre société aux personnes vivant avec une déficience intellectuelle.
Les deux comédiens, tout comme notre camelot sont bien placés pour en parler puisqu’ils côtoient et vivent la déficience intellectuelle au quotidien. Si leurs récits révèlent des préjugés et de la discrimination à l’emploi que subissent beaucoup de ces gens qui ont tant à donner, on ressent le profond amour que nos deux neurotypiques ressentent à l’égard des membres de leur famille. C’est très émouvant et inspirant !
Cet article intégral vous est offert gracieusement par L’Itinéraire.
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