Il y a un an, L’Itinéraire rencontrait Sandrine*, professeure de francisation auprès d’immigrés fraîchement débarqués au Québec. Fruit du hasard, cette rencontre tombait à point nommé alors même que le projet de loi 96 sur la langue officielle et commune du Québec, le français (LQ 2022, c14) venait d’être sanctionné trois mois plus tôt. Cette rencontre a soulevé de nombreuses questions: en combien de temps peut-on vraiment apprendre le français? Quel est le rôle de la francisation pour l’intégration des immigrants ? Et les politiques d’immigration là-dedans ? Pour y répondre, L’Itinéraire a questionné bon nombre de protagonistes: ministre, directeur d’école, profs, immigrés, etc., et dressé un portrait des préoccupations du moment.

Nous avons attendu… un an, presque jour pour jour, pour que la nouvelle voie d’accès à la francisation des personnes immigrantes soit opérationnelle. Et la pierre angulaire du nouveau fonctionnement est la création de Francisation Québec.

Ce guichet unique centralise toutes les demandes d’inscription et tire un trait sur l’ancien système qualifié de « fiasco » par la vérificatrice générale à l’automne 2017. Il fallait donc redresser la barre, laisse comprendre en entrevue avec L’Itinéraire, Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration. L’objectif ?

* nom fictif

Vous venez de lire un extrait de l’édition du 15 septembre 2023. Pour lire l’édition intégrale, procurez-vous le numéro de L’Itinéraire auprès de votre camelot ou abonnez-vous au magazine numérique.