Lorsqu’on est immigrant et que l’on énumère les étapes qui permettent de retrouver une vie stable dans son pays d’accueil, ceux qui n’ont jamais tenté de s’installer ailleurs sont nombreux à s’étonner.

Car immigrer n’est pas de tout repos. Il faut s’adapter à une nouvelle culture, mais avant d’en arriver là, il faut passer par différentes procédures dont on ignore trop souvent la lourdeur.

Diverses manières d’entrer dans le pays

Bien sûr, toutes les procédures ne se valent pas. Il y a de multiples manières d’entrer dans le pays.

D’abord, il existe des statuts destinés à ceux qui comptent sur le Canada pour échapper à des situations dramatiques, de guerre ou de famine, par exemple. Il s’agit des réfugiés. En 2018, le Canada en a accueilli 30 000. Ces statuts-là sont très loin d’être faciles à obtenir, la sélection est rude et les refus, fréquents.

Ces réfugiés peuvent être accueillis via deux procédures : le parrainage public, c’est-à-dire sous la houlette de l’État canadien, et le parrainage privé, via des Canadiens souhaitant aider et se porter garants d’eux.

D’ailleurs, le parrainage existe aussi pour les résidents permanents et les citoyens canadiens qui souhaiteraient faire venir au Canada un ou plusieurs membres de leur famille proche.

Lorsqu’on n’a jamais immigré soi-même, on ne sait pas toujours ce que vivent ceux qui font le choix de s’installer ailleurs. Alors que le gouvernement Legault annonçait, en décembre dernier, vouloir abaisser le nombre d’immigrants de 53 000 en 2018 à 38 000 en 2019, nous avons décidé de nous intéresser aux défis qu’attendent ces nouveaux arrivants. Et puis, parmi ceux qui décident de poser leurs valises au Québec, il y a les Français. À Montréal, on a l’impression qu’ils sont partout. Mais les connait-on vraiment ?