Le père Jean a passé quarante années d’aumônerie derrière les barreaux à côtoyer les détenus. Il leur a offert un soutien moral inconditionnel et sans jugement. Aujourd’hui retraité, il demeure engagé auprès de ceux qu’il appelle ses « gars ».

Enfant rebelle et turbulent, André Patry grandit dans un contexte familial aimant et chaleureux où le monde de la marginalité occupe une place sans étiquettes et sans préjugés. Alors qu’il a neuf ans, le malheur le frappe et sa mère s’éteint prématurément au très jeune âge de 49 ans. Son père, chrétien convaincu et non conformiste, va agir comme catalyseur dans le développement et les orientations, tant humaine que spirituelle et religieuse, de son fils. Après avoir complété son cours classique à l’externat, André va entrer dans une communauté religieuse. C’est là que la parole de Dieu prendra tout son sens et son importance. André Patry devient alors le père Jean.

Pendant toutes ses années passées à côtoyer les quelque 600 détenus de la prison de Bordeaux, le père Jean a toujours été attiré par le côté marginal des gens.

Pour lui beaucoup d’incarcérés le sont inutilement. Des gens qu’il aurait été préférable d’aider afin de faciliter leur réintégration en société ? « Il ne faut désespérer de personne. Ni de soi-même, ni des autres. Moi, je crois que toute personne peut être amenée à un changement. J’ai vu des gars, des détenus, considérés comme trop dangereux pour la société et irrécupérables, se transformer complètement. »

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