Dans son roman de 1945, la franco-manitobaine Gabrielle Roy (1909-1983) a légué les plus belles pages sur la quotidienneté du quartier ouvrier de Saint-Henri durant la Seconde Guerre mondiale. L’enseignante travaillait comme journaliste pigiste à Montréal et connaissait bien ses habitants qui peinaient à sortir de la Grande Dépression. Benjamine d’une famille pauvre de huit enfants, elle a aussi trempé sa plume dans la misère de son enfance pour écrire Bonheur d’occasion, une œuvre maintes fois récompensée. Il faut le lire ou le relire, même si avant cette foutue guerre, Saint-Henri avait une longue histoire et qu’il a bien changé depuis…

Survolez le quartier Saint-Henri à travers ses différentes abstractions dans notre édition du 1er janvier 2017, disponible auprès de votre camelot préféré(e).