La pratique d’un sport permet de développer un sentiment d’appartenance, la valorisation, la confiance en soi, l’esprit d’équipe et même l’inclusion sociale. Boxe, basket ou soccer, par exemple, nombreux sont ces sports qui ravivent la notion de faire partie d’une organisation et reforgent des valeurs collectives et individuelles. Si la performance sportive est souvent ce qui retient l’attention, nul doute que l’effort quotidien de se consacrer corps et âme dans une activité relève l’image que l’on se fait de nous.

À l’aube du 40e anniversaire des Jeux olympiques de Montréal, nous sommes partis à la rencontre de ceux qui ont le sport dans les veines et qui y voient une façon de s’en sortir, de réaliser leurs rêves ou de défendre des causes sociales. Des gens qui se sont notamment inclus socialement par le sport.

Encourager les jeunes par le biais du sport de combat afin d’obtenir une meilleure estime d’eux-mêmes, c’est l’objectif que s’est fixé l’organisme Ali et les Princes de la rue. Son fondateur Ali Nestor, 42 ans, parvient à mêler entrainement sportif et apprentissage scolaire, en offrant à ces jeunes des solutions pour avancer. Notre journaliste Alexandra Guellil l’a rencontré dans le quartier de Saint-Michel à Montréal où se situe l’académie Ness Martial.

« Rares sont ceux qui ont fait partie d’un gang de rue, s’ils sont ici c’est pour donner un autre sens à leur vie malgré les problèmes qu’ils ont eus avant », insiste Ali. Adolescent, celui-ci a lui-même flirté de trop près avec les gangs de rue. « C’est grâce aux sports de combat que je m’en suis sorti ! ».

Quelques années après, celui qui a remporté le titre UBO des super-mi-moyens en 2012 estime s’être repris en mains à temps et parvient à prendre un certain recul. « Les raisons qui font que l’on décide de faire partie d’un gang de rue sont les mêmes qu’aujourd’hui : recherche d’un sentiment d’appartenance, vouloir retrouver un soi-disant manque que l’on n’a pas à la maison, recherche d’une famille, besoin de se faire valoriser, etc. »

Au premier étage de la salle d’entraînement se trouvent des salles de cours et d’informatique. Grâce à différents programmes en place, les jeunes de 16 à 25 ans ayant des difficultés académiques peuvent ainsi reprendre les études. Les étudiants suivent des cours leur permettant d’obtenir un diplôme d’études secondaire ou de participer à des ateliers en employabilité, le tout en pratiquant les différents arts martiaux.

Découvrez l’article intégral dans l’édition du 15 juillet 2016, disponible auprès de votre camelot préféré(e).

Pour en savoir plus :

Sport facteur d’inclusion sociale

Lancement d’un site internet dédié à l’inclusion sociale par le sport

Sport et inclusion sociale : Un cadre théorique

Un article du journal Le Monde : De la rue au sport…

Un article du Huffington Post : Agir pour l’insertion sociale par le sport

Insertion sociale et d’éducation par le sport

Insertion sociale et professionnelle par les activités physiques et sportives