L’augmentation du salaire minimum à 15 $ : voilà une vision que l’homme d’affaires Alexandre Taillefer n’est pas le seul à partager. L’Itinéraire l’a rencontré et souhaite en savoir davantage sur la façon qu’il s’y prendrait pour faire adopter une telle mesure.

« Le salaire est aujourd’hui une denrée rare et je crois qu’il faut lui attribuer une valeur qui est en lien avec notre moralité qui devrait, à mon sens, être lié avec le seuil de pauvreté. Si beaucoup d’économistes pensent qu’il devrait être déterminé à 50 % du salaire moyen, je n’accepte pas un tel argument. Quand on travaille à temps plein, il faut que nous soyons capables de vivre et non de survivre », indique-t-il. Le seuil de pauvreté au Québec est établi à 23 800 $ par année soit 11,90 $ de l’heure alors que le salaire minimum se chiffre à 10,75 $.

« Je suis convaincu aujourd’hui que la stagnation économique dans laquelle nous sommes depuis une vingtaine d’années est due à l’appauvrissement de la classe la moins fortunée. Et le fait que cette classe puisse bénéficier de meilleures conditions va entrainer automatiquement une augmentation de l’activité économique qui, on l’espère, permettra le lancement de petites entreprises », espère-t-il.

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