Vers plus de justice alimentaire ?

La justice alimentaire, vous connaissez ? Dans son article sur le sujet, notre journaliste Alexandra Guellil décrypte les enjeux entourant cette notion. Ainsi elle décrit la problématique du « désert alimentaire » qui a lieu dans les grandes villes du monde. À Montréal, on estimait en 2010 que 34% des personnes défavorisées n’avaient pas accès à des fruits et légumes frais près de chez elles. Pour pallier ces lacunes, plusieurs mesures populaires ont été mises sur pied : agriculture urbaine, jardins communautaires et aussi dépanneurs fraîcheur, par exemple.

La justice alimentaire peut se trouver lorsque l’on devient autosuffisant, c’est-à-dire assurer la production, mais aussi la transformation, la distribution et la mise en marché.

C’est ainsi qu’un nouveau projet est né : les « dépanneurs fraîcheur », où l’on peut se procurer des aliments frais au dépanneur. Il existe actuellement neufs établissements du genre dans les quartiers Saint-Henri, Centre-Sud, Lachine et Bordeaux-Cartierville.

PHOTO : MARIO ALBERTO REYES ZAMORA

« Au Québec, nous avons environ deux millions d’hectares en culture dont 1,7 million est réservé à faire vivre deux industries : celle du bœuf et celle du porc », précise Jean-Philippe Vermette, directeur général du carrefour alimentaire Centre-Sud, qui se plaint notamment de l’industrie de la malbouffe et du prêt à manger.

« Ce dont il faut se rendre compte c’est que si nous ne changeons pas nos habitudes alimentaires, nous aurons besoin des OGM pour subvenir à nos besoins », déplore-t-il. Finalement, la justice alimentaire c’est notamment de faire en sorte que les citoyens puissent se procurer des aliments le plus près possible de leur domicile.

Découvrez l’article intégral dans l’édition du 1er août 2016, disponible auprès de votre camelot préféré(e).