L’équipe derrière les correspondants à l’étranger

Depuis la Deuxième Guerre mondiale, les correspondants à l’étranger de Radio-Canada nous rapportent les événements qui façonnent et changent le monde. Pour leur permettre de le faire, la toute petite équipe du déploiement journalistique international de la société d’État œuvre dans l’ombre pour attacher les ficelles et faciliter le travail des reporters à l’étranger, qui n’est pas sans risques. L’Itinéraire est allé à sa rencontre.

Du débarquement de Normandie, à la guerre d’Algérie et celle du Vietnam, en passant par l’Ukraine et plus récemment par Israël – le diffuseur public y était. Avec une présence de près d’un siècle à tisser des liens partout dans le monde à travers ses correspondants à l’international, Radio-Canada figure parmi l’un des plus importants diffuseurs à l’échelle de la presse mondiale.

L’orchestration derrière les équipes dépêchées sur le terrain se fait à partir de la maison de Radio-Canada à Montréal. On pourrait croire que tout un contingent de décideurs se charge du déploiement international des équipes journalistiques, mais il n’en est rien. Ils sont quatre. La cheffe du quatuor : Ginette Viens, première directrice, nouvelles, actualités, déploiements nationaux et internationaux. Un titre qui en dit long sur ses responsabilités : faire les démarches légales de visas d’immigration et d’accréditation des correspondants à l’étranger ; gérer quatre bureaux à l’international ; décider d’où les relocaliser lorsqu’ils ferment volontairement (ou abruptement). Elle est aussi derrière les téléjournaux de Céline Galipeau, Patrice Roy et des correspondants nationaux.

Puis, elle est la patronne des autres membres essentiels de l’équipe : Florent Daudens, directeur à la cueillette et déploiement des nouvelles nationales et internationales, Patrick  Gauthier aux affectations et Philippe Labrecque, directeur des déploiements à haut risque et de la sécurité des collègues.

Vous venez de lire un extrait de l’édition du 1er mars 2024. Pour lire l’édition intégrale, procurez-vous le numéro de L’Itinéraire auprès de votre camelot ou abonnez-vous au magazine numérique.