Que dire de nos joueuses de hockey, qui ont remporté l’or aux Jeux Olympiques de Beijing le 17 février! Les Québécoises Marie-Philip Poulin, Ann-Renée Desbiens, Mélanie Daoust et leur coéquipières d’Équipe Canada forcent l’admiration et donnent au hockey féminin toutes ses lettres de noblesse.

L’avez-vous remarqué? Les femmes prennent de plus en plus leur place dans le monde du hockey, traditionnellement réservé aux hommes. Et non seulement dans des équipes entièrement féminines, mais parfois même aux côtés de coéquipiers mâles. Elles en ont fait du chemin !

Des joueuses de talent, professionnelles jusqu’au bout des gants, passionnées par leur sport, mais dont les conditions salariales, entre autres, sont à des années lumière de celles de leurs homologues masculins. Faut être des ferventes de ce sport pour gagner entre 0$ et 37500$ par année et souvent se contenter de jouer à des heures indues sur des glaces louées. Mais les hockeyeuses sont là pour rester et les nouvelles générations vont sans doute contribuer à aplanir ces inégalités.

Et que dire aussi de Chantal Machabée qui suscite beaucoup d’admiration, non seulement pour son accession au poste de vice-présidente des communications des Canadiens de Montréal, mais pour l’ensemble de sa longue carrière de journaliste sportive dont elle est une pionnière respectée et appréciée. Lisez l’entrevue fort humaine qu’elle a accordée à notre journaliste Alexandra Guellil.

Nous vous présentons également des femmes qui se sont fait un nom dans le hockey sur glace à coup de détermination et de passion. Nommons seulement les Danièle Sauvageau, Émilie Gascon, Manon Rhéaume qui se sont hissées jusqu’aux plus hautes sphères de leur carrière et ont pavé la voie à de futures professionnelles du hockey.

Mesdames, nous vous saluons bien bas !

Bienvenue à El Diablo

Dans un tout autre ordre d’idée… Nous accueillons avec grand plaisir l’incomparable El Diablo, qui illustrera dans nos éditions du 1er du mois sa vision de l’actualité et de la vie. Sans fard et sans détour, l’humour décapant de cet auteur de BD dont la réputation n’est plus à faire en France (Les LascarsLes Kassos, entre autres nombreuses œuvres publiées et portées à l’écran) gagne à être mieux connu au Québec. Nous sommes heureux de vous faire bénéficier de son talent indéniable.

Pas si incertain que ça !

Vous avez sans doute vu passer un titre alarmant dans Le Devoir, récemment: « L’Itinéraire face à un avenir incertain ». Inquiétant à première vue, il suffisait de lire l’article au complet pour se rendre compte que 1) non, L’Itinéraire n’est pas au bord du gouffre et que 2), malgré les difficultés vécues en raison de la pandémie, de la hausse des coûts du papier et de l’impression, le magazine n’est pas prêt de cesser ses publications.

Le Groupe communautaire se porte bien, même si le magazine a connu une baisse — pour des raisons évidentes — mais avec le retour des travailleurs au centre-ville, des restos, des théâtres, de la vie tout court, nous sommes confiants de remonter la pente.

L’Itinéraire en a vu d’autres. On a 28 ans de résilience dans le corps! Et c’est grâce à nos lecteurs, donateurs, bailleurs de fonds et partenaires que l’on peut continuer de publier un magazine de qualité auquel participent activement nos camelots, fiers de le vendre dans les rues et les métros. Merci de continuer à nous soutenir !