Savoir s’adapter au confinement, à la pandémie. Parfois plus facile à dire qu’à faire, selon la situation dans laquelle on se trouve. Que l’on vive dans un CHSLD, un grand logis tout confort ou encore dans une tente en bordure de la rue Notre-Dame à Montréal, l’adaptation ne sera pas la même pour tous.

Ce que nous vivons à l’échelle mondiale ne nous laisse pas tellement le choix de nous adapter. Le contraire serait de stagner, dépérir ou même de mourir, dans une certaine mesure. Car refuser cette réalité, ne pas l’accepter, c’est mettre sa vie en danger et celle des autres.

La survie

L’adaptation est au cœur de l’évolution de l’être humain, comme l’a postulé Charles Darwin dans sa célèbre théorie. Selon lui : « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements. »

L’humanité n’en est pas à sa première crise sanitaire. Par contre, à l’issue de chacune d’elles, des leçons ont été tirées et des pratiques ont été mises en place pour éviter de revivre les horreurs engendrées par des virus. À titre d’exemple, la petite vérole a fait 350 millions de morts dans le monde jusqu’au 20e siècle. Aujourd’hui, il n’en reste aucune trace. Grâce à la vaccination*.

Cependant, les virus et les bactéries qui ont fait des ravages chez nos ancêtres les plus lointains sont encore parmi nous. Mais l’expérience, la médecine et la sagesse nous ont permis de limiter leur impact.

Donc, en attendant un vaccin et la diminution de la COVID-19, on apprend à faire avec.

En mode solution

Dans ce numéro, on explore les diverses innovations et nouvelles solutions qui ont émergé en raison ou bien grâce à la pandémie. Les Zoom, Google Meet et autres vidéoconférences se sont développés en mode grand V pour répondre aux besoins des gens confinés, que ce soit au travail, à l’école ou pour communiquer avec familles et amis.

La restauration quant à elle a été particulièrement mise à mal par la COVID. Mais plusieurs acteurs du secteur ont trouvé le moyen de faire œuvre utile en venant en aide aux moins bien nantis. D’autres ont misé sur l’agriculture urbaine et la livraison locale. La culture aussi en a pris pour son rhume… les comédiens et artistes n’ont pas le choix que de se tourner vers les médias sociaux et le web en attendant la réouverture des salles de spectacle. Et, question de rester en forme et de repousser la déprime, il n’y a rien comme le web pour suivre des cours de yoga ou de conditionnement physique.

On n’est pas sortis du bois et on ignore quand on le sera. Mais j’ai toujours dit : « on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a ». Lorsqu’on voit les choses ainsi, on est pas mal moins malheureux dans la vie.


*Découvrez l’excellente analyse et chronologie animée des pandémies :
How do pandemics end ? – BBC News, 7 octobre 2020