Être camelot n’est pas un travail facile. Il faut s’informer de la météo, être souriant; content, pas content. Parfois ça prend plusieurs heures de travail pour faire quelques dollars, quelquefois on revient bredouille. Il faut être poli, il faut être respectueux de notre point de vente, il faut acheter le nombre de journaux nécessaires pour la journée ou pour la semaine. Bref, il faut de la patience et du courage !

Tout ça n’est rien pour avoir le plaisir des journées qui se déroulent bien, la gratitude d’une journée généreuse et heureuse! Il n’est pas rare que la paye soit bonne et parfois même excellente. Je suis content de voir que certaines personnes ont conscience de ce que beaucoup de personnes oublient: l’humanité, l’empathie, la compréhension, la tolérance. Il y a de ces journées où tout est magique, où tout se passe comme un plan parfait, je jase avec les clients, ils me sourient et je me sens à ma place!

Avec L’Itinéraire, le camelot ne manque de rien, il peut gagner sa vie honorablement, avoir une vie sociale, manger de bons repas le midi, avoir des services d’accompagnement avec des intervenants qui ont le cœur sur la main, et même, tenez-vous bien, se réaliser en écrivant dans le magazine en faisant des entrevues journalistiques rémunérées!

Avec L’Itinéraire, je peux changer ma vie et je peux reprendre le pouvoir sur elle. Le plus beau dans tout ça, c’est le message. Le camelot de L’Itinéraire est le messager du changement de la société. Sans le camelot, pas d’Itinéraire, et vice-versa.