Une femme qui a fui Mossoul avec ses filles Nada, âgée de 8 mois, et Houda, 2 ans, nées sous la domination de l’État islamique et sans documents d’identité reconnus par les autorités irakiennes, à l’intérieur de leur tente dans le camp de réfugiés Khazer, en Irak, le 11 novembre 2016.

Les naissances dans les zones contrôlées par l’État islamique ont été enregistrées auprès d’autorités qui ne sont pas considérées comme valables en dehors de ce territoire en déclin – ou qui ne sont pas enregistrées du tout.

Ce qui s’ajoute à des centaines et peut-être des milliers d’enfants de moins de deux ans et demi au nombre croissant d’enfants à travers le Moyen-Orient qui sont apatrides – sans reconnaissance légale en tant que citoyen de n’importe quel pays.

Les enfants apatrides, qui risquent d’être privés de leurs droits fondamentaux tels que l’éducation et les soins de santé, sont susceptibles de rencontrer des difficultés à l’âge adulte en vue d’obtenir un emploi, et sont exposés à des abus et la traite, selon les Nations Unies.

Depuis cinq ans la guerre civile fait rage en Syrie et a déraciné 10 millions de personnes; elle menace un nombre encore plus élevé d’enfants nés dans des zones situées en dehors du contrôle du gouvernement syrien ou dans des camps de réfugiés situés au-delà de ses frontières.

L’agence des Nations Unies pour les réfugiés, l’UNHCR, demande aux autorités irakiennes de délivrer des certificats de naissance aux enfants nés dans des zones contrôlées par l’État islamique.

Belkis Wille, chercheur irakien pour Human Rights Watch, a déclaré que les autorités irakiennes ont l’obligation juridique internationale d’accorder la nationalité à toutes les personnes nées apatrides sur leur territoire. (Reuters)

L’une des conséquences effarantes de la capture par l’État islamique des villes et villages du Moyen-Orient a été le nombre d’enfants nés « apatrides », dû en grande partie aux nouveaux-nés enregistrés auprès d’autorités désormais invalides. Les enfants apatrides pourraient ne pas avoir accès à leurs droits les plus fondamentaux, soit l’éducation et les soins de santé. Ils sont également plus vulnérables aux abus et à la traite.

Après s’être emparé de grandes parties de l’Irak et de la Syrie en 2014, l’État islamique a imposé son interprétation stricte de la loi islamique et a commencé à établir les cadres fondamentaux de l’État tels que les taxes et la réglementation.

Mais ce projet est en train de s’effondrer alors qu’une campagne militaire en Irak pour écraser les militants a des conséquences inattendues pour les gens ordinaires qui échappent à leur emprise.

Les naissances dans les zones contrôlées par l’État islamique ont été enregistrées auprès d’autorités qui ne sont pas considérées comme valables en dehors de ce territoire en déclin – ou qui ne sont pas enregistrées du tout.

Ce qui s’ajoute à des centaines et peut-être des milliers d’enfants de moins de deux ans et demi au nombre croissant d’enfants à travers le Moyen-Orient qui sont apatrides – sans reconnaissance légale en tant que citoyen de n’importe quel pays.

Les enfants apatrides, qui risquent d’être privés de leurs droits fondamentaux tels que l’éducation et les soins de santé, sont susceptibles de rencontrer des difficultés à l’âge adulte en vue d’obtenir un emploi, et sont exposés à des abus et la traite, selon les Nations Unies.

Depuis cinq ans la guerre civile fait rage en Syrie et a déraciné 10 millions de personnes; elle menace un nombre encore plus élevé d’enfants nés dans des zones situées en dehors du contrôle du gouvernement syrien ou dans des camps de réfugiés situés au-delà de ses frontières.

L’agence des Nations Unies pour les réfugiés, l’UNHCR, demande aux autorités irakiennes de délivrer des certificats de naissance aux enfants nés dans des zones contrôlées par l’État islamique.

Belkis Wille, chercheur irakien pour Human Rights Watch, a déclaré que les autorités irakiennes ont l’obligation juridique internationale d’accorder la nationalité à toutes les personnes nées apatrides sur leur territoire. (Reuters)

Farah (à gauche), 2 ans, et Maha, 8 mois, nées sous la domination de l’État islamique et sans documents d’identité reconnus par les autorités irakiennes, dans la tente de leurs parents au camp de réfugiés de Debaga, en Irak, le 10 novembre 2016. Photo : REUTERS/Zohra Bensemra

 

Houda, 2 ans, se trouve à côté de son certificat de naissance délivré par l’État islamique et non reconnu par les autorités irakiennes, dans le camp de réfugiés de Khazer, en Irak, en novembre 2016. Photo : REUTERS/Zohra Bensemra