Je le dis souvent, et je le répète : sans nos bénévoles, nous serions bien mal pris !
Plusieurs personnes s’impliquent librement à L’Itinéraire, que ce soit avec le conseil d’administration pour veiller au bon fonctionnement de notre organisme, dans la cuisine pour peler des patates, ou nettoyer, à la distribution pour donner un coup de main, ou encore à la rédaction pour accompagner les camelots dans l’écriture de leurs textes et pour la révision du magazine. Ça, c’est le bénévolat individuel.

En plus de ces tâches, il y a le bénévolat encadré, qui se déroule chez nous. Ponctuellement, des entreprises et des organismes vont dispenser une clinique d’impôts, des soins personnels, la confection et les services de repas, etc.

Individuel ou en groupe, l’apport est inestimable.

145000 emplois à temps plein!

Le bénévolat est une force majeure de travail au pays. Selon les derniers chiffres de Statistique Canada en 2018, plus de 24 millions de personnes, soit 79 % de la population canadienne âgée de 15 ans et plus, ont donné du temps au bénévolat.

Au Québec, c’est plus de 2,2 millions de personnes qui, chaque année, s’impliquent auprès d’autrui. Que ce soit du bénévolat pour aider les plus vulnérables, pour une activité sportive ou culturelle, dans des écoles, les occasions de s’impliquer sont illimitées.

Ça représente quelque 270 millions d’heures annuellement et leur contribution était évaluée à 56 millions de dollars. Si on embauchait des bénévoles professionnellement, ça équivaudrait à 145 000 à emplois à temps plein !

Ici à L’Itinéraire, ne «bénévole» pas qui veut! Car pour travailler à nos côtés, il faut un engagement et des compétences adaptées à la tâche requise. Ce n’est donc pas étonnant si, à la rédaction, nos bénévoles sont tous des retraités, qui ont du temps et de l’expérience à nous donner les jours de semaine entre 9h et 17h. Malheureusement, pour les étudiants qui proposent leurs services et ne sont disponibles que les soirs ou les fins de semaine, ça ne fonctionne pas en dehors de nos heures d’ouverture. Mais plusieurs jeunes sont quand même en mesure de venir faire du bénévolat de temps en temps dans divers départements de l’organisme, et leur aide est appréciée.

Pour le plaisir

Faire du bénévolat, ça exige de la constance. À titre d’exemple, pour accompagner les camelots dans l’écriture, il faut établir une relation avec eux, pour que nos participants puissent se livrer en toute confiance sur leur vie, leurs expériences.

Quant à nos réviseurs, on demande bien évidemment d’eux et d’elles des connaissances pointues en orthographe en grammaire et en syntaxe. Voilà plusieurs années que ce même groupe de trois bénévoles vient corriger le magazine aux deux semaines. Ils sont devenus amis et c’est toujours un plaisir de les voir se raconter leurs nouvelles depuis la dernière fois qu’ils se sont vus.

Nos bénévoles, comme vous pourrez le lire en page 22-23 expliquent les raisons de leur implication. La première étant le plaisir.

Par ailleurs, le C.A., composé d’autant de camelots que de membres corporatifs, ne lésine pas sur le temps et l’énergie qu’il accorde à l’organisme. Outre les réunions mensuelles, plusieurs d’entre eux cumulent des responsabilités dont la trésorerie, des comités divers et des activités, sans oublier qu’ils ont tous et toutes des emplois et des familles.

Pour beaucoup d’entre nous, le temps est une denrée rare et précieuse. Alors quand une personne l’offre si gracieusement et généreusement à son prochain, on ne peut qu’être reconnaissant.

Et le monde n’en devient que meilleur, grâce aux bénévoles.