Une monnaie locale et plus humaine? Oui c’est possible de redonner le pouvoir de l’argent au citoyen, d’ailleurs l’histoire en relate quelques exemples au fil du temps. Notre photographe Mario Alberto Reyes Zamora s’est penché sur de nouvelles formes de transactions par le biais d’une monnaie alternative complémentaire.

L’ancien chef d’entreprise, Philippe Derudder, est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, dont « L’humanité est piégée et paralysée par les problèmes monétaires actuels ». Il estime que les monnaies locales complémentaires constituent un outil qui n’est pas une finalité en soi, mais aussi une façon de se réapproprier le pouvoir.

Depuis des millénaires, ce type de monnaie a été utilisée jusqu’en Égypte mais aussi durant le Moyen-Âge en Europe où il y a eu jusqu’à 17 monnaies locales complémentaires à cette époque.

Les différentes monnaies complémentaires, qui ont eu tendance à être créées lors des crises économiques touchant la monnaie nationale, ont pour but de redynamiser l’économie, réduire la dette, limiter l’inflation et contrer le chômage.

Le demi-gaspésien, cet exemple québécois de monnaie locale fondé par Martin Zibeau et Patrick Dubois à Carleton-sur-Mer, a vu le jour en 2015. Il a été obtenu à partir de la monnaie officielle canadienne en coupant simplement les billets en deux. Parce qu’il ne peut être accumulé, ce demi démocratique doit être en circulation constante pour que le système fonctionne.

Découvrez l’article intégral dans l’édition du 1er août 2016, disponible auprès de votre camelot préféré(e).