Au cours du mois de janvier, on va entendre la phrase « Bonne année » à répétition. Et c’est permis de se la souhaiter jusqu’au 31 janvier, après quoi, on va tenter de mettre en pratique ce vœu que l’on se répète d’année en année.

On va se souhaiter « Santé, bonheur et prospérité » et on va espérer que les trois soient au rendez-vous en 2017. Mais pour que ça se réalise, il faudra y mettre du sien, puisqu’il ne s’agit pas de formules magiques. Bien sûr on ne contrôle pas tout dans la vie, les événements extérieurs, la chance et la malchance jouent un rôle dans cette santé, ce bonheur et cette prospérité. Or plus souvent qu’autrement, il faut de la volonté, du travail et de la détermination pour les concrétiser.

On s’entend également pour dire que si l’on met la santé au premier plan, c’est que le bonheur et la prospérité en sont tributaires. Alors je nous souhaite à toutes et à tous la santé, puis le reste suivra, avec un peu de chance, et si nous y travaillons.

Pas toujours évident

Pour la plupart d’entre nous, pour être en santé, cela ne tient à qu’à bien manger et faire de l’exercice, s’offrir des moments de plaisir, relaxer ou méditer pour bien gérer le stress. Pour d’autres c’est moins évident, surtout quand il faut lutter pour s’assurer les nécessités de base : un toit au-dessus de sa tête, de la nourriture dans le frigo, de quoi se vêtir, assez d’argent pour se rendre à la fin du mois.

Je suis entourée de gens pour qui c’est une réalité quotidienne. Bien que nos camelots soient des gens résilients qui ont choisi de s’en sortir, il faut dire que pour la majorité d’entre eux, leurs conditions de vie demeurent précaires.

Alors je nous souhaite de contribuer à améliorer leur sort. Comment ? En les encourageant et en suggérant à vos proches d’acheter le magazine, puisqu’ils tirent un revenu non seulement de la vente dans la rue, mais aussi en rédigeant des textes et articles. En le lisant aussi et en nous écrivant pour nous dire si vous avez aimé ou non les articles rédigés par notre journaliste et les camelots eux-mêmes. Ils aiment bien savoir que leur travail est apprécié (comme nous tous d’ailleurs !)

Plus qu’un magazine

Et comme L’Itinéraire, ce n’est pas juste un magazine, mais aussi un organisme qui offre des services d’aide au logement, de soutien psychosocial, de soutien au revenu et d’aide alimentaire, je vous propose de poser un geste concret en achetant des cartes-repas.

Pour 6 $ la carte-repas, vous permettez à nos camelots de manger de bons plats au café de L’Itinéraire ou encore à des gens dans la rue qui ont faim de s’offrir un repas dans l’un des restos populaires de Montréal .

Vous pouvez aussi améliorer leur sort en vous impliquant, comme le font nos bénévoles, qui sont si indispensables au fonctionnement de L’Itinéraire. Sans eux, on n’y arriverait pas ! Merci à nos bénévoles au nom de toute l’équipe. On vous aime !

Bienvenue à notre nouveau DG

Luc Desjardins Photo : Milton Fernandes

J’en profite pour vous présenter notre nouveau directeur général, Luc Desjardins, qui est entré en poste début décembre 2016. Homme affable, volubile et très accessible, il a, dès son arrivée, rencontré chaque membre de l’équipe individuellement pour apprendre à les connaître. Il a également pris le temps de jaser avec de nombreux camelots et d’écouter ce qu’ils avaient à dire. Issu du monde de la philanthropie, père de famille et féru de médias sociaux, il a un côté social très développé. Mais ce qui le caractérise le plus, c’est son intérêt pour l’humain d’abord.

« On joue un rôle important au sein de la communauté montréalaise et ailleurs aussi, dit-il. Je veux maintenir la pérennité de notre organisme. Ce qui m’a attiré à L’Itinéraire ça été le défi, un défi personnel. Il y a là un petit quelque chose d’égoïste dans mon action ici, c’est-à-dire que je me fais plaisir en mettant temps et énergie à faire quelque chose que j’aime. Au-delà du travail, la finalité de mon action, c’est de faire quelque chose de positif pour les gens. Et c’est avec une équipe passionnée, qui a L’Itinéraire tatoué sur le cœur que je vais y arriver ! »

Des projets plein la tête, il en a. Et tous ont pour but d’améliorer la vie de nos camelots et de L’Itinéraire. Alors bienvenue Luc et du vent dans tes voiles !