Thanatopraxie : « Le plus beau métier du monde »

C’est le long du boulevard Louis  H. La  Fontaine, au croisement des autoroutes  40 et 25, que le nouveau centre Urgel Bourgie accueille défunts et endeuillés. À l’entrée, le minimalisme des lieux et la discrétion du personnel suspendent le temps. Aucune marque funéraire, ici. Seuls quelques dépliants posés sur le comptoir de l’accueil divulguent l’activité funéraire de la maison. Aussi, la salle d’identification qui communique avec le laboratoire de thanatopraxie. Dans ce lieu qui frappe l’imaginaire se déroule l’une des étapes les plus importantes du deuil : l’embaumement des défunts présentés aux survivants pour un dernier adieu. L’Itinéraire l’a visité, avant de s’asseoir face à Pierre-Maxime Fugère, thanatologue en chef, et de l’écouter parler avec émotion de son métier.

Katy s’est réorientée, Geneviève s’est reconvertie ; PierreMaxime Fugère, lui, est tombé dans la marmite à 14 ans, après la mort de son parrain. Aujourd’hui, il est le thanatologue en chef du groupe Athos Services Commémoratifs, devenu propriétaire d’Urgel Bourgie en 2012.

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