Les logements sociaux souffrent de gentrification, c’est-à-dire un phénomène urbain par lequel des arrivants plus aisés s’approprient un espace initialement occupé par des habitants moins favorisés, transformant ainsi le profil économique et social du quartier au profit exclusif d’une couche sociale supérieure.

Tassés par les plus riches, les occupants moins fortunés doivent chercher un moyen de se loger malgré tout. C’est pourquoi un logement abordable constitue donc une première étape vers la réinsertion sociale de ceux et celles qui sont sortis du système, à cause de problèmes de santé mentale ou de consommation. Le Housing First, qui permet l’accès immédiat à un logement stable sans condition préparatoire telle que le suivi d’un traitement psychiatrique ou la sobriété, est un programme ayant été conceptualisé aux États-Unis au début des années 1980 par Sam Tsemberis.

En ayant un logement, Sam Tsemberis explique que les anciens sans-abri réduisent leur consommation de drogues tout en bénéficiant de services de soutien personnalisés. Ceci sans oublier la fierté d’avoir enfin un « chez-soi » et donc un sentiment d’appartenance à la société.

François Saillant, FRAPRU et Majolaine Despars, RAPSIM

Dans cet article notre journaliste mène des entrevues avec Céline Bellot, professeur à l’école de travail social de l’Université de Montréal, avec la coordonnatrice adjointe au Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM), Majolaine Despars ainsi qu’avec le coordonnateur et porte-parole du FRAPRU, François Saillant qui fait partie de ceux qui se mobilisent depuis de nombreuses années pour le logement social.

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